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Compagnie Mama Luna

Fondée par Iman Kerroua, la Cie Mama Luna choisit la figure de la lune comme protectrice de ses créations.
Dans les régions comprenant actuellement l’Europe et le Proche-Orient, dans les temps anciens, la Lune Mère (Mama Luna) était vénérée sous une multitude de formes. La Lune était une divinité primordiale et toute-puissante de cette période dominée par la magie. Ces cultes divers du féminin comme énergie primordiale étaient synonymes de fertilité et de vie instinctuelle, leur disparition signa la dévalorisation du féminin.

Son image est à l’instar de notre compagnie : changeant, polymorphe, protéiforme ; avec l’objectif clair de déconstruire les figures monstrueuses pour révéler ce qui se cache derrière les valeurs dites « fondamentales » de nos sociétés.
Nos créations s’accompagnent d’actions culturelles et associatives en partenariat avec l’association Marici (lutte contre toutes formes de violence faites aux femmes) sur les thématiques de sexisme et violence de genre; et l’association Souffleurs de Sens qui travaille à l’accessibilité de la culture pour les personnes en situation de handicap et grande précarité.

La Compagnie Mama Luna présente: MÉDUSE

Comédien•ne•s : Sarah Battistella, Mazigh Bouaïch, Iman Kerroua et Thomas Laurent. 

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"Très célèbre pour sa beauté, Méduse éveilla l’espoir jaloux de nombreux prétendants et, de toute sa personne, rien n’était plus remarquable que sa chevelure ; j’ai connu quelqu’un qui assurait l’avoir vue. Le souverain des mers l’aurait outragée, dit-on, dans le temple de Minerve ; la fille de Jupiter se détourna, dissimula derrière son égide son chaste visage et, pour ne pas laisser cet acte impuni, transforma les cheveux de la Gorgone en serpents affreux. Aujourd’hui encore, pour effrayer ses ennemis épouvantés la déesse arbore sur sa poitrine les serpents qu’elle a fait naître." MÉTAMORPHOSES, Ovide.

Et c’est ainsi qu’Ovide scelle le mythe de Méduse. Un simple paragraphe qui n’accorde aucune voix, aucune perspective, aucune alternative à la protagoniste de ce récit. L’histoire de Méduse est racontée par des hommes qui font l’éloge de sa beauté et omettent de nous renseigner sur son identité : son ascendance, sa fonction sociale, sa singularité. Ovide nous rapporte ensuite que Poséidon abuse de Méduse dans le temple d’Athéna, sans aucun détail sur l’événement. Il nous raconte comment l’autre femme du récit, la « chaste » Athéna, punit Méduse – et non Poséidon – pour cet outrage. Méduse est donc la seule condamnée, spoliée de sa

beauté car elle est cause de cet affront, transformée en monstre hideux voué à semer la destruction et la terreur jusque dans la mort.

Il y a très peu de sources mentionnant Méduse avant sa transformation en monstre et aucune ne relate le mythe à travers son point de vue. Cette injustice de l’histoire nous offre un champ de possibilités substantielles pour la création d’un récit fictionnel – tel un contre-récit – afin de combler les lacunes, et de proposer une perspective moderne et féministe. Notre fiction donne une autre vision des événements en faisant entendre une voix dissonante. La représentation théâtrale offre l’opportunité aux spectateurs de faire l’expérience physique de l’histoire de Méduse, celle-ci étant incarnée en chair et en os.

Il en sort un texte percutant, qui contrebalance les tableaux de corps et de mouvement. 

La Compagnie Mama Luna présente: MÉDUSE

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Comédien•ne•s : Sarah Battistella, Mazigh Bouaïch, Iman Kerroua et Thomas Laurent. 

PARTENAIRES

Association Marici

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